Publié le 28 Juin 2009



                               

Vraiment déçue !! Peut-être attendais-je trop du réalisateur Baz Luhrman ("Moulin Rouge " est un de nos coups de coeur ciné ) et de ce projet d'un grand film sur l'Australie, son pays d'origine.
Oui, je n'ai pas du tout aimé ce long film qui accumule tous les clichés possibles !
 Attention, je vous donne un avis perso, beaucoup de personnes ont aimé ce film. En ce qui me concerne, il ne m'a pas du tout emporté.

Tour à tour western, romance, film de guerre, mélodrame, le tout présenté sous forme de conte pour enfants !
J'ai eu l'impression que ce film n' a pas trouvé  son souffle et n'a pas ce petit supplément d'âme...
D'ailleurs il pourra  beaucoup plaire au jeune public par sa naïveté, ses personnages caricaturaux ( le méchant est vraiment très très méchant !! ) et le charme indéniable du jeune acteur, Brandon Walters qui interprète Nullah, le petit métis au pouvoir magique.
Les grands yeux noirs et le sourire de ce gamin ont été pour moi le seul charme de cette saga australienne.. 
  
          
                           .




Voici l'histoire :

Lady Sarah Ashley, une aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au coeur des paysages sauvages du Nord de l'Australie pour y rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'adultère, et qui tente - sans succès - de vendre l'immense domaine qu'ils possèdent sur place : Faraway Downs.

Elle ne tarde pas à découvrir que l'exploitation est au bord de la ruine et menacée par son propre contremaître, Neil Fletcher, un homme sans scrupules de mèche avec un puissant éleveur, prêt à tout pour précipiter la chute du domaine et s'en emparer.

Pour sauver Faraway Downs, Sarah n'a pas d'autre choix que de s'allier à un "cow-boy" local un peu rustre connu sous le seul nom de "Drover", et de parcourir avec lui des milliers de kilomètres à travers les terres aussi magnifiques qu'inhospitalières du pays afin de mener jusqu'à Darwin 1500 têtes de bétail.

Peu à peu transformée par la puissance et la beauté des paysages, touchée par la rencontre d'un jeune aborigène orphelin, Sarah découvre des sentiments qu'elle n'avait jamais éprouvés jusqu'alors.

Au terme de leur périple, la seconde guerre mondiale a rattrapé l'Australie, et la ville de Darwin doit désormais faire face aux bombardements japonais.

Pour la première fois de sa vie, Sarah sait pour qui et pour quoi se battre, et est prête à tout pour sauver ce qui compte désormais pour elle.




                                 




Certaines scènes frisent le ridicule, les pointes d'humour ne sont pas drôles, les dialogues sont plats, les situations convenues et on pressent très vite la "happy end" qui nous attend !
Les deux acteurs pourtant célèbres m'ont aussi déçue par leur jeu artificiel.

Ce film ne deviendra pas un 'Out of Australia' ni un "Autant en emporte le vent du bush " il lui manque la profondeur et la magie d'une vraie saga.
Et j'en suis désolée, je suis en général bon public et assez indulgente.

Bisous à tous ! Et vous pouvez louer ou acheter le DVD,   mon humble avis ne doit pas vous arrêter. Heureusement chacun ses goûts !

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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 27 Juin 2009





                           


Pour débuter l'été en chansons, en voici une que j'aime beaucoup.

                " Le sud" de Nino Ferrer.


" C'est un endroit qui ressemble à  la Lousiane
  A l'Italie
  Il y a du linge étendu sur la terrasse
  Et c'est joli

 On dirait le Sud
 Le temps dure longtemps
 Et la vie sûrement
 Plus d'un million d'années
 Et toujours en été

 Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
 Il y a plein de chiens
 Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
 Il ne manque rien

 On dirait le Sud
 Le temps dure longtemps
 Et la vie sûrement
 Plus d'un million d'années
 Et toujours en été ..."

                        

Ah oui ! j'avais oublié de vous dire. L'été est une de mes 4 saisons préférées !

Non, je rigole, j'adore l'été en fille du Sud, mais chaque saison a pour moi tout son charme.
Bisous à tous.

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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 26 Juin 2009


 
                      


Je viens d'apprendre la mort de Michaël Jackson et cette nouvelle ne m'a pas étonnée.  Je pensais qu'il devait être au bout du rouleau et qu'il ne vivrait pas vieux , usé par une vie difficile  ( il chantait sur scène dès son plus jeune âge )  et par sa mutation physique permanente . Ses  graves problèmes pasychologiques depuis l'enfance, les affaires de pédophilie... Comment vivre un tel stress, une telle descente aux enfers ?

Il a quitté ce monde  et c'est mieux ainsi...
 J'ai grandi avec cet artiste de mon âge et je lui suis vraiment attachée par plein de souvenirs .

Nous avions 15, 16 ans, une bande de copains et copines...
On organisait  des boums  à tour de rôle dans les garages de nos parents !
Une fois, chez Anne, nous avions accroché une toile de parachute au plafond, c'était chouette !
Nous dansions des rocks endiablés sur les tubes des Jackson Five :
 "ABC", "Sugar daddy" . Ou des slows bien sages sur "Ben" , "I'll be there" .
 Ah ! La voix du petit Michaël !
 


                  



Et puis nous avons découvert "Thriller" le premier clip  et quel clip !! Un choc !

                     


Merci pour ces chorégraphies incroyables, pour "Billie Jean", "Smooth criminal", "Bad" et "Dangerous","Black and white" et "Man on the mirror"...
J'adore danser sur ces titres, on ne peut pas s'en empêcher, c'est tellement rythmé, tellement...dansant ! Un groove extraordinaire !

                                        

Merci pour les balades "The way you make me feel" ou "She's out of my life".
Pour "We are the world" composée avec lionel Richie en faveur des enfants d'Afrique et chantée par une quarantaine d' artistes .

Et  merci d'avoir choisi cette chanson de Charlie Chaplin "Smile" qui a le pouvoir de m' émouvoir à chaque fois...
En voici la traduction française. Adieu Michaël...

 

Souris même si ton coeur est douloureux
Souris même s’il se brise
Si les nuages obscurcissent le ciel, ça finira par passer si tu souris malgré ta peur et ton chagrin.
Souris et demain peut-être
verras-tu le soleil percer et briller pour toi.

Illumine ton visage de joie
Cache toute trace de tristesse
même si une larme est toute proche
C’est le moment de continuer à essayer. 
 


Souris, à quoi sert de pleurer, et
tu découvriras que la vie vaut la peine
simplement si tu souris...

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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 26 Juin 2009


                                   


 

Tom a passé hier l’épreuve de SVT et le sujet qu’il a choisi de développer avait pour sujet :
« Les centenaires d' Okinawa. »

Nous en avons beaucoup parlé et j’ai eu envie de vous faire partager nos découvertes.


              Okinawa [沖縄]

 

           
          
  

 Okinawa est une petite île japonaise, un coin de paradis ensoleillé, caressé par une eau limpide.


                                                                  




La spécialité de cette île ? Les centenaires !

On en compte 33 pour 100 000 habitants  soit 3 fois plus que chez nous. Pas étonnant que ce bout de terre remporte le trophée de l’espérance de vie : 82 ans pour les hommes 86 ans pour les femmes. Une particularité qui n’a pas échappé à la communauté scientifique qui depuis 1976 étudie le style de vie des Okinawaïens.


                    




Les secrets de la longévité sont simples. Ils ne découlent pas d’un patrimoine génétique spécifique mais bien d’un style de vie sain.

 Une alimentation équilibrée : il s’agit de consommer précisément ce dont le corps a besoin. Et de choisir les bons aliments : fruits, légumes, blé, riz, soja et poisson principalement.

La présentation des plats est raffinée. On mise sur la variété en inventant des rouleaux, en assortissant les couleurs, en privilégiant les saveurs et les odeurs. On boit beaucoup d’eau et de thé.




                                        



Faire de l’exercice au grand air, marcher, jardiner, entretenir son corps par des séances de massage, nager ou pratiquer un sport (le karaté est né sur cette île )
.





          






Et enfin ce qui est peut-être le plus difficile pour nous. Trouver un équilibre dans sa tête.

Les habitants d’Okinawa ont développé un bouclier anti-stress fondé sur la modération, l’optimisme et un rapport au temps bien différent du nôtre.

Le culte du jeunisme n’a pas droit de cité. Les générations se mêlent harmonieusement. Les personnes âgées sont respectées, écoutées et entretiennent de forts liens d’amitié …Ce respect de la famille et de l’amitié remplit le cœur d’une force et donne envie de vivre.

Une inscription très ancienne gravée sur un rocher près d’une plage d’Okinawa nous révèle : 


" A 70 ans, vous n’êtes qu’un enfant, à 80, vous êtes à peine un adolescent, et à 90, si les ancêtres vous invitent à les rejoindre au paradis, demandez-leur d’attendre jusqu’à 100 ans… »


 

                  



Quelle sagesse , quel optimisme !
Alors à 50 ans,  je ne suis qu'un nouveau-né qui a encore plein de choses à découvrir !!
  

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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 24 Juin 2009



 

 

Un billet d’ Isabelle Morini-Bosc, journaliste (paru dans un programme TV) qui m’a amusée et fait réfléchir. Son sujet : les émissions qui  exploitent le filon improbable de l’orthographe !
 Je vous en livre quelques extraits.

 

«  Conjuguez avec moi : c’est ma faute, ma très grande faute…C’est sa faute, sa très grande faute…C’est leur faute, leur très grande faute…Et ne battez pas votre coulpe, car il est seulement question de fautes… d’orthographe.
Oui, mettons l’accent où il manque, militons pour l’union et le trait allant avec, etc. 
Quel rapport avec la télé, me direz-vous ?
Facile : la « tévé » qui cherche des concepts comme un cochon doit débusquer la truffe redécouvre que le bon français et donc l’orthographe peuvent être vendeurs.
Elle remet donc les bœufs devant la charrue en adoptant le principe de Lagardère « qui-va vers- ceux-qui-ne-vont pas-à-lui.»
Les jeunes ne vont pas vers l’orthographe, alors il faut que l’orthographe aille vers les jeunes.
D’où l’idée de créer un tournoi national pour des élèves de 5ème, aimant à priori autant « ça » que les enfants d’autrefois aimaient l’huile de ricin.
Avec des sélections partout en France soumettant chaque collégien à une épreuve simple : épeler un mot tiré au sort.  Même les ados pros du texto se sont pris au jeu.
 La preuve sur France 3 dans un excellent documentaire « Epelle-moi un mouton »…
 Enfin l’orthographe n’a jamais été à si bonne école. Point final. D’audience, on espère. »


                     
 

Et oui, nos enfants en général ne sont pas doués en dictée et font de grosses fautes mais ça ne s’améliore pas quand ils arrivent au bac et même en fac !

Alors on cherche les responsables, les méthodes d’apprentissage, les instits bien sûr et les élèves qui ne savent plus apprendre…

C’est la faute aux jeux vidéo, aux textos, aux sms, ou à Facebook ?

A notre époque ?

Peut-être que, tout simplement les jeunes ne voient pas trop l’utilité pour communiquer de respecter des règles il faut le dire compliquées –ah ! Ces exceptions qui les confirment- Elles sont si nombreuses !!!

Difficiles d’expliquer toutes ces règles aux enfants du ce1 par exemple, ma fille  lucille, prof d'école en primaire pourrait vous en parler !



                              



Alors pourquoi persister à apprendre toutes ces règles alors qu’il y a de bons correcteurs d’orthographe sur les ordis ! (Pas si bons que ça tout de même)
C’est vrai, après tout, pourquoi ne pas simplifier notre langue écrite si complexe ?
Les enfants  d’aujourd’hui ont tellement d’autres choses à découvrir.
Passer tant de temps en classe pour leur bourrer la tête de règles si vite oubliées !
J’ai toujours pensé qu’on avait une sorte d’instinct de l’orthographe. Certains sont doués sans trop d’efforts, c’est comme si on « voyait » le mot correctement écrit, pour d’autres rien à faire, ça ne rentre pas !  


                                      
          

J’aime les mots, vous le savez et notre langue est riche et belle. Mais je ne suis pas une puriste, après tout, faire des fautes ce n’est pas si grave !

On pourrait je pense, simplifier un peu la grammaire, l’orthographe, par exemple supprimer les fameuses exceptions. Après tout, si on écrivait des chous, des bijous, comme on écrit des sous, des clous, ça changerait quoi ?
Et la conjugaison, pourquoi ne pas en finir avec ces temps du mode subjonctif que l’on emploie pratiquement plus jamais, comme le subjonctif passé, imparfait ou plus que parfait ?
Qui va dire aujourd’hui  « que j’écrivisse une lettre … Que je busse un verre d’eau ou que je payasse mes factures !!! »
Il ya des verbes particulièrement « terribles » comme échoir, compliqué même au présent de l’indicatif ! il échoit ou il échet,  au futur simple il échoira ou il echerra !
Un  autre qui  n’est pas mal non plus, coudre au passé simple : je cousis,  au conditionnel je coudrais et il y a 2 conditionnel passé 1ère forme et 2 ème forme !!
Voilà ce que j’ai trouvé en ouvrant au hasard le fameux « autre petit livre rouge », le Bescherelle !! 



La langue doit-elle évoluer avec son époque ?
Elle est vivante et donc change !

L’idéal serait d’être un peu moins sévère sur l’orthographe sans sacrifier notre belle langue.
Si les écrivains se mettaient à écrire sans aucune préoccupation de style et d'orthographe, je pense que nous serions déçus. Bien s'exprimer, c'est important.

J’adore les mots, j’adore écrire et je ne fais pas trop de fautes. Je suis d’une génération où nous faisions beaucoup plus de dictées, jusqu’en 5 ème.
 Mais on n’avait pas autant de centres d’intérêt. Nous étions moins sollicités et donc plus concentrés sur la langue écrite.
Par contre, je ne sais pas encore envoyer des messages avec mon portable !! Je suis  démunie devant  les caprices de mon ordinateur.
Les petits aujourd’hui sont super dégourdis avec leurs manettes de jeu !

Le problème est difficile à résoudre !                         
Comment préserver l’imagination, le rêve, la curiosité et l’enthousiasme des enfants ?



En leur donnant envie d’apprendre et de lire.


Si on lit, on enrichit son vocabulaire et on apprivoise l’écrit.

Si connaître les règles de grammaire ou d’orthographe ne les branchent pas plus que ça et c’est assez normal non ? Il faut aborder la langue d’une manière plus attrayante.

Par exemple, le texte libre chez les plus jeunes, la correspondance entre deux classes la création d’un journal au sein de l’école.  Inventer des poèmes, des récits.

Leur faire découvrir les origines de notre langue, leur montrer sa richesse.


 

D’ailleurs la littérature pour les enfants et les jeunes est très riche et ils ont beaucoup de chance ! 

                                   



Dans le système scolaire, nous n’avons pas assez le choix. Si un enfant est passionné de musique, d’astronomie ou encore de poésie, s’il a envie d’apprendre l’italien, la danse ou le dessin il devrait pouvoir le faire. A l’école et gratuitement surtout.

Plus d’options, moins de matières obligatoires, ce serait vraiment un progrès.
Les inégalités existent toujours.
Un enfant de famille modeste est loin d’avoir les mêmes chances qu’un enfant de milieu aisé. On lit dans les magazines pour ados «  Pour améliorer son anglais ou son allemand rien ne vaut un séjour linguistique cet été. »  Bien sûr, ça se paye et parfois très cher !
Les études longues sont trop souvent encore réservées aux jeunes de familles aisées.

 Trop de pression dès le collège et pas assez de liberté de choix pour les jeunes. 

Par exemple mon fils a du mal en anglais et il a été obligé de prendre une 2 ème langue en 4 ème, en l’occurrence, l’espagnol.
Maintenant il rame en anglais et en espagnol. Il aurait mieux valu qu’il puisse prendre anglais renforcé. Il vaut mieux se concentrer sur une seule langue quand on n’est pas trop doué. Mais il n’a pas eu ce choix.


Il y aurait tant à dire sur notre système scolaire, tant à améliorer, mais pour cela il faut plus de personnel donc plus de moyens et surtout moins d’élèves par classe.

C'est la première réforme à faire !
Malheureusement, on ne prend pas ce chemin- là !!! Au contraire !

Qu’en pensez-vous ?
En ce qui concerne la langue française et notre système d’enseignement ?
Le débat est ouvert !

               

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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 23 Juin 2009



 

 

                  17 ans        J.J. Goldman


"A quoi tu rêves redescends
C'est comme ça, pas autrement
Faudra bien que tu comprennes
A chaque jour suffit sa peine

Après tout c'qu'on a fait pour toi
A ton âge, on s'plaignait pas
L'excès en tout est un défaut
T'as pourtant pas tout c'qui te faut ?"

ça devrait être interdit
Tous ces mots tranchants comme des scies
Antidotes à la vie, à l'envie
Mais quelle est sa maladie ?

Elle avait dix-sept ans, elle avait tant et tant de rêves à vivre
Et si peu l'envie de rêver, comme ces gens âgés qui tuent le temps
Qu'ils n'ont plus, assis sur des bancs
Dix-sept ans, elle dérivait à l'envers loin des vérités avérées
Elle disait qui vivra verra, et moi je vivrai, vous verrez !

"Méfie-toi de tes amis
Dans la vie pas de sentiment
On ne vit pas avec des si
Y'a les gagnants et les perdants
T'as trop d'imagination
Mais garde un peu les pieds sur terre
Faudra qu'tu t'fasses une raison
Attends, tais-toi, mais pour qui tu t'prends ?"

Elle aimait pas les phrases en cage
Etre sage, pas le courage
Elle disait quitte à tomber de haut
Qu'elle vendrait chèrement sa peau

Elle avait dix-sept ans
Elle prenait la vie comme un livre qu'elle commencait par la fin
Ne voulait surtout pas choisir pour ne jamais renoncer à rien
Dix-sept ans
Elle était sans clé, sans bagage, pauvres accessoires de l'âge
Elle voulait que ses heures dansent au rythme de ses impatiences

Face à tant d'appétit vorace
Que vouliez-vous que j'y fasse ?

A tant de violente innocence
J'avais pas l'ombre d'une chance...

 

                                     

 

Comme il est difficile d’accompagner son enfant  devenu adolescent, de l’encourager, de lui donner confiance en lui. Comme il est difficile de ne pas lui mettre la pression, de ne pas s’inquiéter pour son avenir.

Parfois j'ai l'impression de jouer les rabat-joie et j'aurai envie de dire à mes enfants" Foncez, vivez, faites ce que vous avez envie de faire, la jeunesse passe si vite !!! "

Dès 14 - 15 ans, un jeune doit faire des choix ...Comment décider d’un avenir encore si lointain en connaissant si peu de la vie  ?  Choisir une profession oui mais laquelle ?
Tout lui semble possible.  Un jour pourtant, ses rêves vont  se heurter à la réalité.

La vie  d’adulte n’est pas si facile. La société nous happe dans ses exigences, ses contraintes, son train- train.   Que de concessions, de rêves déçus, que de renoncements tout au long de la vie…

J'aimerais que mes enfants soient épanouis  et équilibrés aussi.
Et qu'ils puissent réaliser leurs projets les plus fous  avant que la vie ne les coince !



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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 22 Juin 2009


 
Aujourd'hui juste une petite info trouvée sur le net.



L'origine du mot blog....

  J'ai au moins appris un truc aujourd'hui : l'origine du mot blog. Non, ça ne vient pas du latin blogus, -um...

Il faut partir de loin : le mot "log" en anglais désignait un rondin de bois attaché à une corde à nœuds permettant de mesurer la vitesse d'un bateau. Par la suite le mot "log" désigna le journal de bord du capitaine de navire. Internet étant considéré comme un océan, on inventa le terme Web log : le journal de bord du web. Pour raccourcir Web log, on utilisa le terme blog.

 

A noter aussi : "internaute" : naute vient du latin" nauta" qui signifie le navigateur.





  
 Bisous à tous et je pense très fort à Thomas qui passe son épreuve écrite de français ce matin !

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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 20 Juin 2009




           


                                 


 Demain nous saluons le bel été qui arrive, nous fêtons la musique qui rend la vie plus douce plus gaie plus légère et nous célébrons nos papas !!
Une journée bien chargée en tout cas, que je vous souhaite heureuse.


Voici la belle chanson de Daniel Guichard, pour tous les papas !


    Mon vieux

 

Dans son vieux pardessus râpé
Il s'en allait l'hiver, l'été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux.

Y avait qu'un dimanche par semaine
Les autres jours, c'était la graine
Qu'il allait gagner comme on peut
Mon vieux.

L'été, on allait voir la mer
Tu vois c'était pas la misère
C'était pas non plus l'paradis
Hé oui tant pis.

Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
L'même autobus de banlieue
Mon vieux.

L'soir en rentrant du boulot
Il s'asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux.

Les dimanches étaient monotones
On n'recevait jamais personne
Ça n'le rendait pas malheureux
Je crois, mon vieux.

Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l'entendait gueuler un peu
Mon vieux.

Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux.

Chez nous y avait pas la télé
C'est dehors que j'allais chercher
Pendant quelques heures l'évasion
Tu sais, c'est con!

Dire que j'ai passé des années
A côté de lui sans le r'garder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux.

J'aurais pu c'était pas malin
Faire avec lui un bout d'chemin
Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux
Mon vieux.

Mais quand on a juste quinze ans
On n'a pas le cœur assez grand
Pour y loger tout's ces chos's-là
Tu vois.

Maintenant qu'il est loin d'ici
En pensant à tout ça, j'me dis
"J'aim'rais bien qu'il soit près de moi"
PAPA...

           
                                                     


     Bonne fête à mon papa et bon dimanche à tous ! 

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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 19 Juin 2009





                             


"Made in Japan " de Viviane Moore est un livre original et instructif. Un voyage au pays du Soleil- Levant qui nous fait voyager dans le temps, passé, présent, futur, à travers 22 nouvelles très variées. 
Sous la forme d'un abécédaire, chaque nouvelle se développe autour d'un thème particulier et correspond à un mot japonais qui nous est expliqué.  Par exemple : f  comme fugu,  g comme geisha, k comme kamikase
...




                             


Du fantastique à l'historique, du thriller au drame intime, de l'humour à l'émotion, de l'angoisse au constat social ce livre nous entraîne dans un voyage très enrichissant.




    


                                                                                   



Alex, jeune français de 16 ans accumule les gaffes au sein d'une famille qui l'a invité. On ne se mouche pas en public, on ne garde pas ses chaussures dans la maison, on ne plante pas ses baguettes dans son bol de riz, on ne trinque pas avec son verre de saké !!...

J'ai beaucoup aimé la nouvelle où un jeune homme en soulevant un katana ( sabre de samouraïs) se retrouve projeté dans le passé dans le Tokyo du 18ème siècle (appelé Edo).



                                

 
Certaines nouvelles sont poignantes comme celle où un fils tente d'aider son père à s'arracher à l'enfer du jeu.
Ou celle deTakéo, qui, à force de brimades exercées par ses camarades de classe décide de ne plus sortir de sa chambre et vit reclus, sa chambre devenant son seul univers.

L'histoire d'une jeune fille qui, se trouvant laide décide de se faire tatouer et devient une oeuvre d'art.


                  


Chaque nouvelle a un charme tout à fait particulier.

J'ai été surprise d'apprendre qu'il existe encore aujourd'hui une "race" de parias à Tokyo . Ces personnes sont assignées à résidence dans des villages ghettos. Leur seule "faute" : leurs ancêtres pratiquaient des métiers "souillés" par la mort ( fossoyeurs ou bouchers ) ! 

Nous découvrons aussi que les jeunes japonais nourris aux jeux vidéos,soumis à la pression d'une société hyper exigeante, où les repères familiaux ont volé en éclats, où l'argent est la valeur reine, où aucune faiblesse n'est tolérée ont une vie beaucoup plus difficile que nos enfants chez nous.
Après les 6 heures de cours quotidiennes, une ou deux heures passées au club sportif quasi obligatoires, les deux tiers des jeunes se rendent dans un "juku", un cours privé deux à trois fois par semaine.
Certains jeunes ne rentrent enfin chez eux qu'à 21 h !

Le Japon traverse une crise profonde. La course au progrès, le capitalisme forcené, la surconsommation, le mal-être des jeunes.

Peut-être une remise en question se produira-t-elle ?

Mais revenons à notre livre où la poésie tient une grande plac
e.



Un petit extrait :             

" Chôchô : papillon
Pour les Japonais, tout comme la fleur de cerisier, il est une représentation de la beauté naissant de l'éphémère. Dans les légendes où il apparait, il peut être aussi le symbole de l'âme des disparus.

Au moment du mariage, on offre un couple de papillons de papier, évoquant une traversée de vie heureuse."

Je conseille ce livre aux ados bien sûr, aux amoureux du Japon mais pas seulement.
La preuve: j'ai succombé à son charme !!!


                               Bisous à tous
!


 

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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 18 Juin 2009


 

 




Julie Taymor a réalisé "Across The Universe", une comédie musicale bariolée et sentimentale où sur plus de deux heures elle passe en revue les meilleurs morceaux des Beatles.
La morale? All you need is love. Faîtes l'amour et pas la guerre. Le message est simple !
J'ai aimé retrouver les titres des Beatles que je connais si bien et qui font partie de mon enfance,
de ma jeunesse. C'est mon frère qui me les a fait découvrir dans les années 70.

  L'histoire :


Une histoire d'amour  et d'amitié dans les années soixante au coeur des manifestations anti-guerre, des voyages spirituels et du rock' n roll, qui nous entraîne des docks de Liverpool vers  le psychédélique Grennwich Village, des émeutes de Détroit aux champs de bataille du Vietnam.
Jude  ( le craquant Jim Sturgess) travaille sur les chantiers navals de Liverpool et vit avec sa mère. Il décide de partir aux Etats-Unis rencontrer son père qui ne connait même pas son existence.
Lucy ( Evan rachel Wood)  et son frère Max sont des étudiants issus d'une riche famille américaine.
Tous les trois vont vivre dans le tumulte de ces années anti guerre et des révolutions culturelles.





                




Durant le film, dès les premières mesures, j'attendais impatiemment chaque chanson dans une version souvent différente de l'originale mais vraiment réussie ! 
Les images, les trouvailles visuelles, les couleurs font de ce film  un  merveilleux spectacle. Je pense qu'il est préférable de le voir au cinéma sur grand écran avec un son qui donne à fond ! C'est un film très original, un kaleidoscope de couleurs et de formes, des  ersonnages sympas et attachants, des chansons, de la musique et de la danse.
De quoi me combler !! 



                      

Il y a parfois quelques longueurs, des effets un peu trop flashy, mais des scènes vraiment chouettes, de la poésie aussi.
C'est une période importante dans l'histoire américaine, la guerre du Vietnam et ses horreurs, une jeunesse sacrifiée , les grandes manifestations pacifistes, l'envie de liberté, de changer le monde et la vie.
 



                                 


Words are flowing out like endless rain into a paper cup

They slither wildly as they slip away

Across the universe

Pools of sorrow, waves of joy are drifting through my opened mind

Possessing and caressing me



Nothing's gonna change my world

Nothing's gonna change my world

Nothing's gonna change my world

Nothing's gonna change my world...



                                        

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Rédigé par Moonshadow

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