Publié le 23 Juin 2008

                                               
                                                         

La fête de la musique existe depuis 1982 mise en place par Jack Lang alors ministre de la culture. Aujourd'hui, ce sont 18.000 concerts qui auront lieu à travers tout le pays avec 800.000 musiciens et et au moins 10 millions de spectateurs !

De plus, les principes fondateurs de cet événement ont traversé les frontières et maintenant, à l'arrivée de l'été, on fête la musique dans 120 pays à travers 5 continents. Cette année, l'Australie rejoint les festivités et c'est Sydney (avec le décalage horaire) qui lancera la fête en premier !

           

C'est aussi une  manière vraiment chouette de fêter l'été à travers villes et villages.
A Figeac, nous avons flâné au gré des musiques..Sous la halle les enfants de l'école de musique jouaient des percussions avec talent.
Dans l'entrée du musée Champollion, des jeunes jouaient des morceaux classiques.
Dans les ruelles, on dansait sur du raï ou du musette...Sur la place Vival les orchestres de rock attiraient les ados.
Plus loin une école de country, dames et jeunes filles  (chapeaux noirs jupes en jean et bottes pointues)  nous faisait une belle démonstration de danses . 
Mais notre préféré fut un musicien de jazz qui avec son saxo nous a charmés, musiques de films, standards du jazz, un régal ! Le tout avec un bon sourire et une facilité déconcertante.

   

                           

En rentrant, impossible d'aller au lit ou de regarder la télé. Une si belle nuit étoilée ça ne peut se louper. Alors nous avons organisé sur notre terrasse notre petite fête de la musique.  Tom nous a fait redécouvrir un groupe de notre jeunesse "Dire Straits" très cool comme musique.
On était bien la tête dans les étoiles ( on a surpris 3 étoiles filantes ) On a assisté au lever de la lune bien ronde et orangée.
Des minuscules grenouilles nous ont offert leur chant. Un peu énervant d'aillleurs, un bip lancinant et étonnament puissant pour de si petites bêtes !  Mais bon c'est l'été, tout le monde a droit d'exprimer sa joie.

                                               

En ce moment, Lucille a une panne d'ordi elle ne peut plus me donner ses commentaires et ça me manque. Vous pouvez prendre le relais. 
 Bisous à tous.

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Rédigé par Moonshadow

Publié dans #c'est ma vie

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Publié le 20 Juin 2008




           Premier matin d'été
 
 Une chaise-longue, un parasol jaune, les chats somnolant non loin de là à l'ombre.

 Des oiseaux qui sautillent sur le toit de la maison. Les abeillles déjà à l'oeuvre  dans les fleurs du genêt.


 Le ciel tout en bleu, la douceur d'une brise légère et le soleil de juin qui nous annonce fièrement que l'été 2008 est arrivé !

          Bel été à tous  !

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Rédigé par Moonshadow

Publié dans #c'est ma vie

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Publié le 19 Juin 2008

 
« Mangez-moi » un livre que j’ai dévoré avec beaucoup de plaisir.     

                                


Agnès Desarthe, son auteure vous le présente elle-même.

«  Mangez-moi, c'est l'histoire de Myriam qui, au terme d'un parcours de vie, et même d'un parcours de plusieurs vies assez chaotiques, décide d'ouvrir un restaurant sans avoir aucune idée de ce que monter une entreprise représente. Tout ce qu'elle sait faire, c'est faire à manger, et c'est déjà beaucoup parce que, comme elle l'explique, elle fait à manger pour et par amour. Elle est donc très ambitieuse quant à sa cuisine, et très peu ambitieuse quant au profit. Elle va se heurter, bien sûr, à des tas de difficultés, matérielles en particulier : poursuivie par les huissiers, etc.
Il y a donc toute l'aventure de Myriam et du fonctionnement de cette entreprise.
Parallèlement, nous allons revenir avec elle sur son passé, un passé hanté, douloureux, très compliqué, et qui revient avec un rythme régulier, comme une marée, alors qu'elle est en train de s'échiner à faire marcher sa petite affaire qui s'appelle Chez moi.
Son restaurant s'appelle Chez moi, parce que non seulement, elle y travaille, mais elle y dort aussi. Elle y accueille des tas de gens très différents dont beaucoup vont l'aider à s'en sortir, à faire fonctionner ce lieu qu'elle voit comme un lieu utopique. Elle aimerait que ce soit une sorte d'invention d'une société où tout serait possible, où tout le monde pourrait cohabiter, où les enfants pourraient être avec les adultes et inversement, où chacun pourrait trouver de quoi satisfaire ses appétits, puisque toutes les formes d'appétit passionnent Myriam.
Cela a été une des raisons de sa perte, puisqu'on va découvrir, au fil du roman, qu'elle porte une faute, même plusieurs fautes douloureuses avec lesquelles elle a du mal à vivre et que ces fautes sont justement liées aux appétits, sexuels en particulier. C'est quelqu'un qui passe d'un appétit à l'autre d'une certaine manière, qui essaie de dompter le désir charnel en le canalisant, de passer d'une chair à l'autre, disons. C'est donc l'histoire de Myriam, de sa réconciliation avec son passé et de sa possible rédemption. Je vous souhaite une bonne lecture. Mangez-moi, cela veut aussi dire : lisez-moi, bien sûr.. »


Langue belle, riche, drôle, sensuelle. Nous avons envie de venir manger dans le restaurant de Myriam, le « Chez moi », sa tarte aux quetsches et aux amandes, sa mousse praline-framboises, ses  petits carrés de pain d'épice ornés de chèvre et de poire rôtie, ses  rouleaux de thon aux câpres, sa salade de poivrons sautés à l'ail, ses salades géantes, toutes sortes de copeaux, de légumes, de fromages, de fruits, qui se mêlent sans s'écraser, se côtoient sans se nuire , son gâteau aux noix et aux carottes, ses artichauts à l'orange, sa salade de champignons, concombre et mâche dans laquelle le cerfeuil reste entier, son osso-buco, sa soupe avocat-pamplemousse…
Myriam s’active au fourneau, elle a une imagination folle pour inventer des recettes, exploitant les souvenirs, les conseils de la grand-mère, tout un art d'équilibrer les saveurs, les couleurs, et une audace pour associer les ingrédients. Moi qui ne suis ni bonne cuisinière ni très attirée par la bonne chère, j’en ai eu l’eau à la bouche (surtout pour les desserts !). J’ai eu envie de me lancer dans des petits plats inédits. 

                                     


Ce livre dont le titre évoque l’Alice de Lewis Carroll est un roman d’aventures spirituelles en même temps qu’une chronique d’un genre particulier. Car on se bouscule dans le restaurant de Myriam. Fleuriste amoureux, jeunes filles du lycée, enfants du quartier et jusqu’à ce cultivateur qui connaît le secret des plantes. Tous participent de la même comédie humaine, lumineuse, chaleureuse: le monde d’Agnès Desarthe.

« Mangez-moi » est un voyage au pays de la vie de la magie des échanges, un voyage au pays du cœur et de la simplicité des sentiments qui peuvent parfois conduire à la guérison des souffrances de l’âme…

                                      

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Rédigé par Moonshadow

Publié dans #Livres

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Publié le 17 Juin 2008

                                
                                                


Depuis  environ deux ans, un étrange phénomène s'est produit tout autour de nous !
Les filles de mes amies, les copines de ma fille, mes nièces, nos jeunes voisins et ...
notre fils Rémy et Betty sa femme, ont tous décidé de faire des bébés !

Mon amie Marianne est devenue mamie d'une petite Assia. Puis ce fut le tour de Marielle si heureuse de nous présenter sa petite Angélina. Et ce n'était là qu'un début !
  Mila, Camille, Maëlle ont vu le jour. Toutes des filles !

                 

  Alors les petits mecs se sont enfin manifestés !

Mon grand frère est devenu l'heureux papi de deux petits gars  : Nagaï ( signifie nomade en indien) et Timéo  ( j'adore ce prénom ! ).

                       

Nat, l'amie de ma fille a eu un petit Tony et Lucille sera sa marraine.

Et nous, en 2006 sommes devenus pour la première fois papi et mamie d'une petite Lola, bout de chou à croquer, douce et rieuse. Elle fêtera ses 2 ans le 28 Août prochain.
Un seul regret, Lola vit trop loin de nous en Savoie et on ne la voit pas assez.

                                         

Enfin nous voici entourée de tous ces bébés aux frimousses adorables aux sourires craquants ..!! Que du bonheur.
Tous ces petits vont pousser. Ils auront 4,5 et 6 ans. L'âge que je préfère, l'âge de mes petits élèves . Durant plus de 20 ans, j'ai vécu parmi eux et je me suis sentie toujours heureuse dans ma classe. Leur spontaneïté, leur fraîcheur, leur affection m'ont apporté beaucoup de joie et de sérenité.

 
La relève est assurée, les jeunes s'aiment et font des bébés.
Elle est pas belle la vie ?

                                                G. Lenorman  
                                                                       Berceuse à l’enfant blond


                                        

                                                            Tu n'es pas endormi encore
                                                 Sous le voile de ton berceau
                                                Des chevaux blonds aux sabots d'or
                                                Traversent des cerceaux

                                                Ta frimousse donne un sourire
                                               A l'ourson au museau de soie
                                             Tes yeux mi-clos semblent nous dire
                                              Comme on est bien chez soi

                                              Il est temps de sucer ton pouce
                                            Dans ton petit lit de satin
                                            Et que ta nuit soit douce douce
                                            Jusqu'à demain matin

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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 15 Juin 2008


 En 1972,  Tita et moi avions 16 ans et nous avons découvert un bouquin qui nous a transportées, bouleversées ! Notre premier coup de foudre littéraire.

                " l’Attrape-Cœurs " de  J.D. SALINGER 

Nous avons fait la connaissance d’Holden Caulfield un ado américain de notre âge .
Il vient d’être une nouvelle fois renvoyé de son collège et avant d’aller annoncer la nouvelle à ses parents, il décide de déambuler dans les rues de New-York.

              

Seul, un peu paumé, il nous parle dans son langage d’ado sans pitié ni indulgence simplement avec son cœur.
Il nous dit ses peurs, ses faiblesses, sa façon de voir les gens et les choses. C’est pertinent, souvent très drôle, toujours sincère.

        

A propos de son collège pour gosses de riches.
" Depuis 1888 nous travaillons à former de splendides jeunes hommes à l’esprit ouvert."
 Tu parles ! Ils forgent pas plus à Pencey que dans n’importe quelle  autre école.  Et j’y ai jamais connu personne qui soit splendide, l’esprit ouvert et tout. Peut-être deux gars .Et encore. C’est probable qu’ils étaient déjà comme ça en arrivant . "



 A propos des filles :
"Quand nous revînmes nous asseoir, j'étais à moitié amoureux d'elle. Voilà l'ennui avec les filles. Chaque fois qu'elles font quelque chose de bien, même si elles n'ont pas beaucoup d'allure, ou même si elles sont stupides, vous tombez à moitié amoureux d'elles, et alors, vous ne savez jamais où diable vous en êtes. Les filles. Jésus-Christ. Elles sont capables de vous rendre cinglé. Vrai, elles y arrivent."

          

Il rend visite à un de ses professeurs Mr Antolini  qui tente de l’aider de son mieux.
"Je crois qu'un de ces jours, dit-il, il va falloir que tu saches où aller. Et puis, il faudra que tu y ailles. Mais immédiatement. Tu ne peux pas te permettre de perdre une minute. Pas toi."


Il se  brouille avec sa copine Sally qui refuse de le suivre dans une improbable escapade pour le Massachusetts. La dispute se conclut d'ailleurs par un aveu d'échec existentiel :
"Y aura nulle part où aller à la fin de nos études."


          

Au fil de ses rencontres il découvre l’hypocrisie, l’indifférence, la bêtise ou la cruauté du monde qui l’entoure.
Holden est inquiet et essaie de ne pas trop le montrer.

- "Et vous ne vous faîtes aucun souci pour votre avenir ?
- Oh oui bien sûr.. Mais pas trop quand même.
- Ça viendra, a dit le père Spencer Ça viendra un jour mon garçon. Et alors il sera trop tard."

   J’ai pas aimé ça .On aurait cru que j’étais mort ; ou tout comme, j’ai eu le cafard.


Une chose le préoccupe : que deviennent les canards de Central Park lorsque le lac est gelé ?
Cette question en cache sans doute une autre..
Que deviennent les hommes lorsqu’ils perdent tout contact chaleureux avec les autres et lorsque la glace peu à peu les enserre ?

          

Parfois il s’accroche à ses souvenirs, il pense à son jeune frère trop tôt décédé  et souvent à sa petite sœur Phoebé qui réchauffe son cœur par sa fraîcheur et sa gentillesse.

        

Les aventures d’Holden sont cocasses, parfois sordides, souvent émouvantes. Entre nostalgie de l’enfance insouciante et pure et angoisse d’un avenir incertain Son errance, c’est l’adolescence, la nôtre et celle que nous retrouvons beaucoup plus tard à travers le regard de nos enfants devenus à leur tour des ados..

Ce roman n’a pas pris une ride. Ce garçon dans l’Amérique des années 50  qui ne trouve nulle part sa place, qui a envie de fuir, nous aimerions lui tendre la main, lui  redonner confiance.
J’ai fait quelques recherches sur Internet à propos du roman et de son auteur.
Je vous en parlerai bientôt . Je ne voudrais pas vous lasser ! 


Je vous livre ce très beau passage du livre. Mon préféré.
Holden va bientôt rentrer chez lui. Juste avant, il emmène sa petit sœur en promenade. C’est la fin de sa fugue solitaire et un moment de tendresse magique.
" Elle a couru acheter un billet et elle est revenue juste à temps sur le foutu manège. Puis elle a fait tout le tour pour retrouver son cheval. Elle est montée. Elle a agité la main vers moi .Et j’ai agité la main.
Ouah. Ca s’est mis à pleuvoir. A seaux. Je vous jure. Les parents, les mères, tout le monde est allé s’abriter sous le toit du manège pour pas être trempé jusqu’aux os mais moi je suis resté un moment sur le banc.
J’étais vachement mouillé spécialement dans le cou et puis mon pantalon. Ma casquette, c’était pas mal comme protection mais quand même j’étais traversé. Je m’en foutais. Subitement , je me sentais si formidablement heureux., si vous voulez savoir. Pourquoi, moi je sais pas.
C’était juste qu’elle était tellement mignonne et tout, à tourner sur le manège dans son manteau bleu et tout.
Bon Dieu j’aurais vraiment aimé que vous soyez là. "

            

Cet article est destiné en particulier à mon amie d’enfance, d’adolescence, de toute une vie, Tita.
Je le dédie aussi à mon fils Guillaume qui n’a pu trouver sa place sur cette terre..


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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 13 Juin 2008

 
     
 Une chanson de dany Brillant qui m'a fait penser à mon papa né en Algérie et qui a dû quitter son pays ..
 



Tu étais né dans un petit village
Devant la Méditerranée
Tu as grandi sous un ciel sans nuage
Parmi la menthe et l'olivier
Tu étais beau et doux comme un mirage
Tu étais mon père adoré
On oublie tout quand l'amour vient
Elle était là sur ton chemin
Tu as mis sa main dans ta main
Alors commençait mon destin



Un triste jour il faut quitter la ville
Quand on vous dit "Vous n'êtes plus chez vous"
On se résigne, on reprend sa valise
Pour aller vers on ne sait où
Et sans sa maison, ses amis,
Tout ce qui faisait votre vie
Et tout recommencer ailleurs
Avec la rage au fond du cœur

Tu as connu des instants de misère
Et des matins sans un espoir
Mais tu disais qu'il y avait dans le ciel
Une étoile qui nous guiderait
Dans ton théâtre de couleur
Tu vendais des fruits et des fleurs
Les gens venaient les acheter
Ils sentaient que tu les aimais

De temps en temps, je t'ai vu dans un verre
Chercher à tuer ton chagrin
Je pensais que tous les hommes ont un père
Tu n'avais pas connu le tien
On ne s'est pas toujours compris
Je voulais vivre une autre vie
 Lorsqu'un jour tu m'as vu chanter        
Tu étais fier et tu pleurais


          
Même les pères ne sont pas éternels
Un triste jour tu es parti
Depuis je traîne mon âme solitaire
Tu étais mon unique ami.



Heureusement Chris et moi avons la chance d'avoir nos deux papas ( ils ont 84 et 86 ans  !! ) et nous leur souhaitons une bonne fête !!

 


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Rédigé par Moonshadow

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Publié le 7 Juin 2008

                   
                 

C’était le jour de l’automne en septembre 2004. Nous étions installés  dans le Lot depuis 2 mois à peine.
Ce matin-là, nous nous sommes rendus à St Félix, petit village près de Figeac.
Un voisin nous avait recommandé une pépinière .  Nous souhaitions acheter notre premier arbre, un pin parasol qui nous rappellerait notre Provence.
En discutant avec l’épouse du pépiniériste , nous lui avons confié notre intention d’adopter un chaton. Et bien, on ne pouvait pas mieux tomber !
L’instit du village avait recueilli deux portées de chatons abandonnés dans une grange et nous pouvions trouver notre bonheur parmi eux.
Sa maison était tout près. Nous sommes arrivés au moment du repas. Les chatons étaient nombreux au moins une douzaine, de toutes les couleurs, tous affamés ! Ils se bousculaient autour des gamelles.
Tout de suite nous avons repéré un petit dégourdi qui savait se frayer un passage pour manger. Déjà costaud et d’une belle couleur, un mélange de  beige roux et blanc.  Un vrai petit caïd  qui savait s’imposer !
Chris aussi avait flashé sur lui.

                    

Et puis je l’ai aperçue. Une minuscule chatte au pelage isabelle ( 3 couleurs brun noir et blanc )  Une petite tête et deux grands yeux verts apeurés. Elle restait à l’écart,  petite sauvageonne et j’ai eu mon 2ème coup de cœur !

Dilemme ! Comment ne pas craquer devant ces chatons adorables ?
Nous avons donné rendez-vous à notre instit en fin d’après-midi .
Nous viendrons chercher notre chaton avec notre fils Tom.

Quand je  lui racontais notre escapade tout de suite il a suggéré que nous adoptions les deux chatons. Pourquoi pas après tout  ?
Chris d’abord un peu réticent finit par accepter.
Et ce soir-là, nous avons ramené nos deux chatons à la maison. Ils se sont blottis derrière le canapé et il nous a fallu beaucoup de patience et de douceur pour les rassurer.
                                    Nous les avons nommés Eliot et Maya.  

                

Quand le lendemain, nous les avons fait sortir dans le jardin, Maya affolée, a grimpé en haut d’un chêne . Après, elle avait trop peur pour redescendre. Chris a été obligé d’aller la récupérer en grimpant à l’échelle !

           

Aujourd’hui nos chats font partie de la famille et nous sommes très attachés à eux. Maya, discrète, sage et  toujours peureuse. Eliot ,câlin, doux et toujours affamé .
Nos chats nous apportent l’apaisement .
                   
Quand je vais mal, je m’allonge sur le canapé et aussitôt Eliot et Maya viennent se blottir tout contre moi .Je les caresse et ils ronronnent. Ils lèchent mes mains de leur petite langue râpeuse.
Comme l’écrivait jean Cocteau  «  Ils sont un peu l’âme de la maison. »
J’aime leur grâce, leur douceur, leur indépendance. Mes deux compagnons à quatre pattes ne me donnent que du bonheur…

Mes petits élèves de maternelle aimaient bien ce poème de Maurice Carême  :


                                                         Le chat ouvrit les yeux,
                                              Le soleil y entra.
                                              Le chat ferma les yeux,
                                              Le soleil y resta.      

                  
                

                                             Voilà pourquoi, le soir        
                                             Quand le chat se réveille,
                                             J'aperçois dans le noir
                                             Deux morceaux de soleil.











 

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Rédigé par Moonshadow

Publié dans #animaux

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Publié le 5 Juin 2008

                                           
Paresseusement étirée à fleur d ’eau
Là où des milliers d’oiseaux
Survolent dunes et plages
Vignes et villages
Je vous présente:                            l‘ile de Ré…

                                              


Le pont qui relie l’île au continent est sans doute bien pratique mais c’est tout de même dommage… Une île ne devrait s’aborder qu’en bateau.

Au mois de mai l’île est encore paisible, c’est le bon moment pour la sillonner en vélo.
De village en village, nous sommes sous le charme.
Ici les maisons blanchies à la chaux sont basses.
L’habitat se fond dans la nature et les oiseaux ne s’y trompent pas et nichent sur le toit des maisons. Les volets sont verts gris ou bleu pâle… Les jardins se blottissent derrière les murs blancs.

                         Le long des ruelles poussent les roses trémières couleur pastel.

              

Jolis ports, longues plages de sable blond, bois de pins, vignobles, jardins potagers, le paysage ne cesse de changer..
Dans les marais salants où s’alignent des pyramides de sel s’activent les sauniers. Là, nichent d’innombrables espèces d’oiseaux. Aigrettes, sarcelles, canards, pluviers…

             

Nous avons traversé le petit bois de "Trousse-chemise " ( ce nom me faisait déjà rêver ! ) et sur la plage nous avons assisté au spectacle des marées.  Pour nous méditerranéens, c’est tout à fait nouveau !
A la pointe de l’île, nous grimpons jusqu’au sommet du phare des baleines.
De là-haut le panorama est magnifique. En bas, les écluses à poissons et l’océan à perte de vue..



                                        


" Les îles sont des bateaux immobiles, perdus en pleine mer, où l’on est pas obligé de tenir les quarts.. "  nous confie Olivier de Kersauzon, marin amoureux des îles.
J’aime les îles depuis l’enfance.
Les miennes sont varoises et se nomment l’île du Gaou à Six-Fours .

               

Et puis tout à côté les Embiez, un peu plus loin au large de Hyères, Porquerolles , véritable petit paradis.

          


Et puis celles que nous visiterons bientôt  en Bretagne, Bréhat, Belle île en mer.

Nos amis Tita et Gilbert ont eu le coup de foudre pour la sauvage île d’Ouessant.

Ils aimeraient y passer une année entière pour la connaître à chaque saison.

La Corse si belle , si multiple , les enfants rêvent  que l’on s’y retrouve tous réunis  pour des vacances prochaines.

Et puis les grands rêves un peu fous.. Corfou, Les Antilles, l’île Maurice, Moorea… et tant d’autres. 

        Une vie je sais n’y suffirait pas, mais en rêve tout est permis ! ! 

 
       

 


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Rédigé par Moonshadow

Publié dans #Découvertes

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Publié le 3 Juin 2008

 

 


Deux bonnes nouvelles  pour nous qui aimons les livres et le cinéma ! !

 Prochainement Zabou Breitman nous présentera son 3ème long- métrage inspiré du roman d ’Anna Gavada « Je l’aimais ».
L’histoire d’une jeune femme que son mari vient de  quitter et qui va se confier à son beau-père.

Marie-Josée Croze ( émouvante dans "Deux jours à tuer " )   sera Chloé et Daniel Auteuil son beau-père. La réalisatrice est douée et ses films pleins de sensibilité comme " Se souvenir des belles choses " .
A suivre donc.


Egalement en projet, le film de Mona Achache inspiré du roman " L’élégance du hérisson " de Muriel Barbéry.
Dans le rôle de Renée, la concierge érudite qui cache bien son jeu ,Josiane Balasko.
Un choix qui paraît judicieux.


Les œuvres littéraires sont souvent des sources d’inspiration fécondes pour les réalisateurs .
Plus de 4 films sur 10 sont des adaptations de livres.
Certains lecteurs n’apprécient pas que les livres qu’ils ont aimés soient devenus des films.
Ils sont souvent déçus. Cela m’est aussi arrivé bien sûr, mais en général j’ai été séduite.
Le cinéma  nous offre les paysages, la musique et surtout le jeu des acteurs, leurs voix, leurs regards.
Ils donnent vie aux personnages que nous avions seulement imaginés…



Un livre comme « Souvenirs d’Afrique » de Karen Blixen a été sublimé par le film de
« Out of Africa  » avec Robert Redford et Meril Streep.  
Souvenez-vous de cette promenade  en avion, les paysages magnifiques, le vol des flamants roses, sans paler de la musique....

 

               

 Même réussite pour  "Légendes d'automne"  inspiré d'une nouvelle de Jim  Harrison.  
La beauté et le talent de Brad Pitt ont immortalisé  le faroucheTristan.

             

Les plus jeunes ont de la chance. Ils peuvent retrouver leurs héros sur grand écran;  "Harry Potter'  ou la saga du  Seigneur des anneaux .  Des réalisations superbes qui font rêver !

Côté français  "Un secret",  " Ensemble, c'est tout" , " Je vais bien, ne t'en fais  pas " ou " Ne le dis à personne" sont de bons films inspirés de livres  et ne trahissent nullement les auteurs.
 Parfois même, les films surpassent les livres, comme les nouvelles de Stephen King.
 "Les évadés "ou "La ligne verte", ou le personnage d'Hannibal Lecter crée par Thomas Harris.
Pour nous, Anthony Hopkins et son inquiètante présence,  lui ont donné vie pour notre plus grand frisson !

  Il m'est arrivé d'être déçue bien sûr, comme par exemple sur les adaptations des romans de Jean- Christophe Grangé.  "Les rivières pourpres" ou "Le concile de pierre"  ont perdu au cinéma leur densité et ne captivent plus.  
Si un des derniers romans de cet auteur "La ligne noire" que je trouve fascinant  est adapté j'espère que le réalisateur sera à la hauteur.  Cette histoire est un formidable scénario de thriller.

On le voit, livres et films se complètent fort bien .
Alors à vos livres et tous au ciné par ces temps de printemps pluvieux !!!  
Et si vous avez un moment pour un petit commentaire  il est le bienvenu..


                                Ce qui compte c'est d'être "ensemble c'est tout"

                                     

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Rédigé par Moonshadow

Publié dans #Reflexions

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Publié le 1 Juin 2008

 


Le jardin n'est jamais aussi beau qu'au printemps...

Bienvenue chez nous !



  







 







 





        





                         



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Rédigé par Moonshadow

Publié dans #Photos

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