Najac bis
Publié le 17 Novembre 2012
Une belle aventure !
Jean-Henri Meunier, jadis photographe et producteur, entre autres, du premier album de CharlÉlie Couture, mais aussi réalisateur de films documentaires sur la musique, a décidé de nous conter le quotidien d’un petit village médiéval, Najac.
Jean Henri Meunier : C’est un film de rencontres non préméditées, faites au hasard de la vie.
Lorsque j’ai quitté Paris avec ma famille, ma compagne et mes deux mômes, c’était surtout pour changer de rythme de vie, pour me mettre au vert, fuir Paris où je vivais depuis vingt-cinq ans. Je n’allais pas à Najac pour faire du cinéma, mais j’ai commencé à filmer mon plus proche voisin, Henri Sauzeau, le vieux mécano, qui habitait à 50 mètres de la maison. Très vite il est devenu très proche, presque un membre de la famille. Il venait manger à la maison, on lui faisait ses courses et lui, il était toujours dans ses travaux d’Hercule. Il ramassait tout et il transformait tout.
Et voilà l'aventure a commencé ainsi...
J.H. Meunier réalise trois films à Najac
"La Vie Comme Elle Va" " Ici Najac, à vous la Terre" et, enfin," Y’a pire ailleurs,"
Ce cinéma est différent, il est proche de nous .
Nous y faisons de belles rencontres avec des personnes du coin de la rue, du café de la place, du marché ou de la maison d’en face…
Perdus au cœur de la France, les habitants de Najac ne sont pas moins informés des nouvelles terrestres, d’où qu’elles viennent, prennent parti, s’agacent et vitupèrent, résistent.
" Najac certes, mais la résonance du monde est ici forte, des déchets nucléaires à la crainte d’une guerre là-bas, les villageois veulent protéger leur site magnifique et vivre en paix et en labeur avec les animaux, les clowns et les philosophes.
Jean-Jacques Rousseau aurait aimé cette communion avec les fleurs, les vaches, les ânes, le foin, cet hymne à la nature. Et c’est ainsi qu’il faut voir ce long métrage, une suite ininterrompue de petits portraits, d’éclats, de tristesse par à coup, de liesses en été, d’ennui de temps en temps et de colère..".
( Carole Wrona )
Douce France, mon village au clocher, aux maisons sages...
Non ce n'est pas un habitant de Najac, mais Tom redevenu un gamin sur la place du village...
Un village au charme fou que je vous conseille de découvrir si vous passez par là un de ces jours ...