Les 30 ans de Starmania
Publié le 29 Avril 2009
Coucou me revoilà ! Notre ligne téléphonique était hors service depuis samedi à cause d'un accident sur la route. Un gros engin s'est renversé du côté du viaduc en bas de chez nous, renversant des poteaux dont celui du téléphone . Pas de ligne et donc pas d'accès à internet.
J'ai plein de choses à vous raconter ! Je vais commencer en chansons avec les 30 ans de Starmania, émission télé de vendredi dernier.
« Starmania », l’opéra rock signé Michel Berger et Luc Plamondon fête ses trente ans.
Pour l’occasion, France Gall a orchestré un spectacle où elle a réuni de jeunes artistes talentueux. Ces jeunes qui ont voulu accéder à la lumière et qui vivent vraiment la « Starmania ».
Ces chansons que nous connaissons tous n’ont pas vieilli, elles nous émeuvent encore. Elles nous parlent de la difficulté de vivre ses 20 ans dans un monde dur et indifférent, du désespoir, de la révolte et de l’amour. Du sens de la vie.
Hommage mérité donc à ces auteur et compositeur de talent, à ces interprètes exceptionnels comme Daniel Balavoine dont la devise était : « Je m’emporte pour ce qui m’importe. »
Christophe Willem a interprété « Monopolis » avec beaucoup
d’émotion et sa voix magique m’a scotchée…
"De New York à Tokyo
Tout est partout pareil
On prend le même métro
Vers les mêmes banlieues
Tout le monde à la queue leu-leu
Les néons de la nuit
Remplacent le soleil
Et sur toutes les radios
On danse le même disco
Le jour est gris, la nuit est bleue
Dans les villes
De l'an deux mille
La vie sera bien plus facile
On aura tous un numéro
Dans le dos
Et une étoile sur la peau
On suivra gaiement le troupeau
Dans les villes
De l'an deux mille... "
Diane Dufresne, fidèle à ses tenues excentriques, elle portait une grande robe noire et blanche, a gardé un timbre de
voix exceptionnel. « L’adieu d’un
sex-symbol » était magnifique. Elle ne chantait pas simplement une chanson, elle incarnait cette ex baby doll qui se sent devenir vieille.
"Seule sur mon acropole
Je sens que j'dégringole
Je sens que j'dégringole
Ce n'était qu'un feu de paille
Que tout ce show-business
Dessous le strass y avait le stress
Y avait ma jeunesse
Venez voir mourir
Le dernier sex symbol
Venez boire, venez rire
A la fin d'une idole
J'ai raté ma vie
Je ne veux pas rater ma sortie
J'ai raté ma vie
Je ne veux pas rater my good-bye partie
Good-bye, Goodbye party"
J’ai bien aimé Catherine Ringer qui nous confie son amour
impossible pour Ziggy et Amel Bent en serveuse automate .
"Qu'est-ce que j'vais faire aujourd'hui ?
Qu'est-ce que j'vais faire demain ?
C'est c'que j'me dis tous les matins
Qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?
Moi j'ai envie de rien
J'ai juste envie d'être bien
J'veux pas travailler
Juste pour travailler
Pour gagner ma vie
Comme on dit
J'voudrais seul'ment faire
Quelque chose que j'aime
J'sais pas c'que j'aime
C'est mon problême
De temps en temps j'gratte ma guitare
C'est tout c'que j'sais faire d'mes dix doigts
J'ai jamais rêvé d'être une star
J'ai seulement envie d'être moi
Ma vie ne me ressemble pas
J'travaille à l'Underground Café
Y a longtemps qu'j'ai pas vu l'soleil
Dans mon univers souterrain
Pour moi tous les jours sont pareils
Pour moi la vie ça sert à rien
Je suis comme un néon éteint
J'travaille à l'Underground
Café.."
« Quand on arrive en ville » dansée et chantée par la troupe de la comédie musicale « Mozart », l’interprétation tout en finesse de Julien Doré dans « Le blues du business man » et en final la voix superbe de Fabienne Thibault « Stone, le monde est stone » m’ont vraiment emportée…
J’avais enregistré l’émission, ce qui me permet de zapper les moments qui me touchent moins ou les blablas. Je trouve l’omniprésence de France Gall parfois pesante.
Par contre, elle a pris soin de la mise en scène, des décors, des lumières, des effets de caméra et l’émission est vraiment de belle qualité. Les artistes sont mis en valeur, leurs visages, leurs regards, leurs mains sont filmés de manière originale.
Maintenant j’ai la cassette et je peux réécouter les chansons que
j’aime autant que j’en ai envie. et je ne vais pas m’en priver !